Les Glüms nous ont régalé les alpilles au Marché de Noel d'Aureille : ils ont été reçus chaleureusement et çà nous a donné le sourire pour longtemps !

(OUPS) pardon : Un bisou sur le nez, c'est toujours bon à prendre, et si en plus, çà dégage les bronches...

Si votre Glüm vous fait un bisou sur le nez après avoir bu une goutte d'huile essentielle, il vous emplit de son parfum, et soulage vos rhumes les plus tenaces.

Trop malins, ces glüms !

Des Glüms à imprimer, pour faire sourire en société, autour du feu dans un désert, ou à la plage (le sable : pas bon pour les ordis), c'est ci-dessous. Dans ces notices, vous trouverez tout ce que nous avons appris sur eux et diffusons, au fil de nos découvertes fortuites, sur ce blog.

La première est consacrée aux goûts et habitudes des Glüms (un peu comme un mode d'emploi pour cochon d'inde, mais en plus humain). Les suivantes traitent de leur rôle dans l'histoire, de leur nature utopique et de leur spiritualité (rien que çà !)...

mode_emploi         histoire_des_glums       Utopie_glums       Esprit_glum

Amarante du Brésil, Bois serpent et Bois de Rose de Guyane, Bois de Violette du venezuela, Pistachier de Syrie, Ebènes du gabon et d'Indonésie, Amourette, Amboine d'Inde, Bahia d'Afrique de l'Ouest, Cocobolo du Mexique, frène ondé, loupe de cade ou de thuya du Maroc.... les arbres sources des Glüms font rêver, et leurs coeurs sont si précieux que l'Arbre à Pluie a décidé de rechercher et de choisir des pièces uniques, aux contrastes saisissants,  à l'essence odorante, au veinage flamboyant ou au grain soyeux, et de les travailler (chantournage, sculpture, ponçage et polissage), en fonction des particularités de chacune.

Comme les Glüms, dont ils sont les cousins, les bijoux et créations en Bois de l'Arbre à Pluie, (bracelets, colliers, bague, boucles d'oreilles) sont des pièces uniques conçues et réalisées par Elisabeth Imbert*, exposées à l'Atelier de l'Arbre à pluie, rue paul verlaine à Lançon.

Pour en savoir plus sur les bijoux de l'arbre, C'EST ICI

*Issue d'une famille de musiciens, d'artistes et d'enseignants, Elisabeth Imbert a suivi une formation d'étalagiste décorateur, puis laissé libre cours à son imagination en créant, toujours en bois, des jouets pour enfants, des éléments décoratifs, des puzzles d'art, et enfin des bijoux.

Elisabeth anime, à l'atelier de l'Arbre à Pluie (rue paul Verlaine à Lançon de Provence) des anniversaires créatifs (le samedi après-midi), et des ateliers de création en bois (tous les mercredis après-midi et sous forme de stages de vacances)

Contact :

babethcrea@wanadoo.fr

Tel : 06 15 41 01 41

Si le caractère révolutionnaire des Glüms est invisible pour les esprits étroits, il éblouit souvent les laboureurs de nuages, les masseurs d'idées, les culturistes de l'esprit... et plus rarement les fumeurs de jambon italien et les mûrisseurs de bananes, quand ils sont autodidactes.

Vu d'un couloir, avec des oeillères et sur TF1, il faudrait avoir (déjà !) perdu la tête, pour imaginer un Glüm révolutionnaire, donc mal rasé, des valises de drogue sous les yeux et des grenades en bandoulière : les Glüms seraient bien trop gentils et malheureusement bien trop inoffensifs !

Mais faire la révolution, pour un Glüm, c'est sourire pour désarmer et pour faire réfléchir, pas pour déclencher la consommation de sucreries, l'achat de peluches ou les intentions de don.

Heureusement, l'honnête homme, le lettré, le non violent, sait ou devine bien vite, que le sourire du Glüm est une arme de séduction massive, fonctionnant à l'énergie empathique.

Une des rares armes rendant possibles les déplacements de montagnes et les rétablissements spectaculaires de situations désespérées, qui caractérisent les grandes histoires d'amour .... et les mythes révolutionnaires.

En 2011, les Glüms vous souhaitent une année subversive à volonté

En fait, la première impression était la bonne : Les Glüms ont toujours été là.

Depuis la présentation de leur première ambassade poétique, il y a maintenant quelques semaines, les Glüms suscitent interrogations et témoignages sur leur origine, nourissant des bulles d’hypothèses farfelues, aussi effervescentes et goûtues que de l’aspro dans du Champagne, alors bon… clarifions sans diluer :

D’une façon générale, les Glüms ont accompagné l’histoire de l’Art et de la Poésie. On trouve leurs manifestations dans les créations artistiques qui jalonnent l’histoire des civilisations humaines.

Les premières traces de Glüms auraient été trouvées dès l’âge de Pierre, ce qui n’est pas une raison pour en parler devant tout le monde (il est sensible à ce genre de choses) :

Sur cette fresque , un Glüm assiste à une scène de chasse : Il sourit car le gibier s'est enfui du mur.

Depuis l'origine de l'homme, de nombreuses avancées scientifiques et les plus grands chef d'oeuvre artistiques ont été suscités par les Glüms.

L'invention de l'écriture, la mythologie égyptienne, l’Art de la renaissance, la machine à vapeur, et jusqu’au surréalisme, peuvent témoigner de leur présence fidèle et bienveillante :

Dans l’égypte ancienne, les glüms facilitent le rapprochement entre les hommes qui regardent à droite et les femmes qui appellent à gauche.

A l’époque où les sumériens gravent la pierre au burin, les Glüms utilisent déjà des imprimantes couleur.

Ci-contre, au moyen-âge, on assimile l’apparition d’un Glüm à une vision divine, réservée aux saints ... et moins efficace qu’une paire d’yeux derrière la tête !

Plus proche de nous, le tableau de la renaissance ci-dessous représente la première tentative de communication entre un Glüm et un chien, avec un résultat mitigé : le chien est dubitatif et l’assistance choquée. Il faut dire que c’est difficile de sourire en chien : Le Glüm aurait-il dérapé, et souri en chat ?

Au siècle des lumières, les inventions les plus étonnantes ont été initiées par les Glüms, avec plus ou moins de bonheur :

On a beaucoup écrit et débattu, par exemple, sur l’accident réel ou supposé du fardier de Cugnot, mais ce qu'on n'a jamais su, c’est que le conducteur avait vu un Glüm...

Et au 20 ème ?, les guerres ? la télé ? le post-it ? le newton (ancêtre de l'I PAD) ?

Non, ce que les Glüms ont préféré au 20ème siècle, c’est le surréalisme.

En particulier, comme sur la photo ci-contre, les fêtes avec des chats et des chaises volants, chez Dali.

(Extrait du cours d'histoire holographique - Maternelle 2ème section - Année scolaire 2110-2111)

Il fallait bien que quelque chose se passe, en cette année 2010 : Les humains occidentaux commençaient alors à réaliser que vivre vieux c'était travailler vieux, que la télévision leur faisait acheter des trucs inutiles et qu'en gros, ils avaient les élus qu'ils méritaient.

Paradoxalement, cette prise de conscience de leur vide spirituel, avait favorisé l'émergence de nouvelles façons d'aborder l'esprit des choses.

Bien sûr, la finalité généralement matérialiste de leurs motivations et la crainte permanente de ne pas maîtriser leurs transparences, troublaient un peu la clarté de cette prise de conscience, mais au moins, et dans l'ensemble, lorsque les Glüms* révélèrent leur existence, ils étaient prêts.

Depuis quelques années, des évènements précurseurs s'étaient produits (les succès de films 2D comme Amélie Poulain, ou de réalisateurs comme Tim Burton, sont maintenant perçus comme des signes avant-coureurs) mais ce sont bien les seuils d'exaspération et d'inquiétude, dépassés à l'automne 2010 dans le monde réel, qui ont fragilisé sa frontière avec le monde poétique, et conduit les Glüms à mobiliser toutes les tribus, pour dépêcher leur première ambassade :

Ci-contre :

Les ambassadeurs du monde poétique, tout juste descendus de leurs feuilles, sur le  tapis de notes déroulé pour leur arrivée : Ziricote, Ebène, Cocobolo, Padouk, Hêtre (un peu échauffé), Pink Ivory, Amarante, Battawa et Bois de Rose.

Bois de Rose partira dès le dendemain en mission de propagande poétique, Pinky, Amarante, Cocobolo , Ebène et les autres dès les jours suivants.

L'Histoire a fait d'eux les premiers ambassadeurs Glüms*.

Chacun venu de son pays avec une expédition de bois rare, les Glüms sont arrivés, un par un, à l'atelier de l'arbre à pluie pendant les 10 premiers mois de l'année, pour donner leur premier concert silencieux, les 19, 20 et 21 novembre, à la salle Malacrida, de Pelissanne, en France.

* Des théories contradictoires s'affrontent sur ce point : Avant cette ambassade commune, un Glüm Amourette aurait été dépêché en représentation spéciale à Salon de Provence, mais cette visite exploratoire ne sera pas retenue comme officielle (ce qui prouve, une fois de plus, que l'histoire est écrite dans l'ombre, par les obscurs qui font tout l'boulot) et en fait çà arrange bien l'intéressé, Glüm par nature, et donc discret.

Mais alors de très haut : Faut-il protéger les Glüms ?

Beaucoup parmi nous, trouvent un bout d’eux dans le sourire d’un Glüm, et en faisant mieux connaissance, dans son caractère inconditionnel : Il est le choix, résolu, de l’amour a priori et sans peur.

Alors évidemment, on les sent fragiles, les Glüms, comme le petit cheval blanc d’une chanson cauchemardesque apprise aux enfants ( ?!), on voudrait les protéger malgré eux des esprits mercantiles pas poétiques du tout, financiers sans âme et larrons de foire.

En gros on voudrait les protéger des hommes, de nous, quoi (même si, en contre-plongée, ils ont l'air costauds)

Sauf que les Glüms ont une essence (par nature !), et un avis (par cohérence), sur la question d’eux.

Cette essence est perceptible pour tout être humain (puisque le Glüm est un miroir de son bon côté), mais elle le renvoie à son manque de confiance en lui, la peur de son côté obscur, (d’où le besoin compulsif de se protéger lui-même en protégeant les Glüms,CQFD).

Donc, essayons d’adopter le point de vue Glüm (déjà, çà donne envie de sourire, toujours çà de pris) :

La caresse d’une main est elle sincère si elle se protège avec un gant ?

(on est bien avancés…)

Une utopie est-elle cohérente si sa pérennité repose sur sa négation ? Peut-on construire et matérialiser une vision poétique du monde, en négociant à l’avance sa reddition ?

(Oups, vieilles questions révolutionnaires, mais euuh… plus concrètement ?)

Faut-il déposer la marque et les caractéristiques générales des Glüms, pour les protéger des conséquences de leur succès ?

Ci-dessous, le point de vue du jardinier, mais libre à vous d’argumenter en le commentant !

Le jardinier dit « NON », les Glüms sont des êtres poétiques, déposer une « marque » Glüm serait les réduire à l’état de produit consommable. Chacun d’entre eux est unique. L’idée d’un modèle déposé, voire d’un moule à Glüms, ou de toute forme de production répétitive serait une absurde erreur. La meilleure façon de protéger les Glüms est de comprendre et de diffuser l’utopie qui fait leur force.

Les principales tribus glüms identifiées par l'Arbre à Pluie sont réparties dans le monde entier :

Il y a potentiellement autant de tribus glüms que de bois précieux, mais la morphologie particulière de nos amis réduit les arbres sources à ceux produisant des bois très denses :

Les bois légers ou fibreux font des Glüms aux jambes cassantes, qui souffrent des changements de température ou d'hygrométrie.

Les Glüms naissent d'oeufs carrés (les carroeufs), nichés au coeur de leurs arbres sources (ils sont donc «　carripares　» : Ovipares mais aux oeufs carrés).

Jusqu'à sa sortie, le petit Glüm se nourrit de l'essence de son arbre source. Après, il se régale de n'importe quelle huile essentielle.

Ci-contre une photo en coupe d'un carroeuf de Glüm du Merisier. Il n'est pas encore né, mais il sourit déjà.

Aujourd'hui, Glüm a trouvé un carroeuf de Glüm Amarante, sur une feuille de Bananier.

Il s'est dit que ce serait chouette d'avoir une copine, surtout brésilienne.

Alors il a demandé à l'Arbre à Pluie de la "révéler" (heureusement il nous a expliqué comment faire) :

Au sortir du carroeuf, le sexe d'un Glüm n'est pas complètement déterminé.

Il s'affirme par la suite, pendant la sculpture et jusqu'au lustrage.

On le détermine par différents critères liés à l'Arbre source, aux particularités du carroeuf (sa couleur, sa densité, son veinage ou son grain), à des différences légères dans la forme des jambes et du cortête du Glüm, ou à des attitudes.

Les Glüms ont des jambes d'Autruche, montées à l'envers.

Cela les gène moyennement, vu qu'ils n'y «voient» pas : Ils se dirigent à partir des vibrations émises par les obstacles.

Ce type de perception est particulièrement bien adapté dans les espaces naturels, où les obstacles sont vivants, mais s'avère moins efficace dans le monde des hommes, où ils sont souvent faits de matière minérale, ou «　morte　», qui n'émet que très peu de vibrations.

Dans l'image ci-dessus, Glüm commence à courir, et c'est comme s'il était dans un train qui démarre : on a l'impression que c'est le paysage qui défile.

Sauf que là c'est vrai.

Les Glüms des marais voient le monde de haut, ce qui leur donne cette attitude un peu distante, voire supérieure, vis à vis des autres Glüms. Il faut dire que leur différence de taille les rend impossible à cadrer ensemble sur les photos.

Leurs longues pattes leur permettent avant tout de se déplacer sur les nénuphars, mais elles ont aussi l'incomparable avantage de vous masser doucement le crâne, ce qui fait des glüms des marais les compagnons indispensables des moments de relaxation. 

Ci-contre un glüm des marais expérimental en bois serpent, de Guyane :

Il fait un peu genre starwars, avec ses pattes de métal, mais l'essayer c'est l'adopter.

Ce qui intéresse avant tout le Glüm des marais se passe dans le ciel. Il en devient exaspérant, des fois, mais reste d'une poésie attachante, le reste du temps.

Ci-contre Bruyère, un glüm des marais de Bretagne, s'intéresse aux discussions d'un troupeau de nuages.

Les jours d'orage, elle reste hypnotisée comme çà, pendant des heures.

Ils sont donc les meilleurs confidents du monde, et peuvent discuter avec tous les êtres vivants.

Si vous êtes en colère, un Glüm vous sourit,

Si vous avez besoin de tendresse, il vous sourit,

Et même si vous lui racontez une mauvaise blague, il vous sourit.

Franchement, il y a des jours où on tuerait, pour un sourire, alors si vous prenez souvent le métro, ne risquez pas la prison : trouvez un Glüm.

Ci-dessus, un Glüm des marais Cocobolo, du Mexique et un Glüm des marais Merisier, de France, se sourient déjà franchement, alors qu'ils se connaissent depuis une seconde.

Être Glüm des marais, et polyglotte, rend les choses plus simples en discothèque, en particulier quand on veut danser un slow avec une grande et belle italienne : Sourire en Italien, c'est trop facile.

Absent de la photo ci-contre, où un Glüm Amboine des marais baratine une bouteille à moitié, Glüm a quitté la piste, pour éviter d'avoir à inviter à danser la grosse pomme (de pin) en arrière plan, la seule à sa taille, mais pas à son goût.

Les Glüms, même sédentaires, s'adaptent à des environnements très différents, même s'ils craignent généralement le froid, l'humidité et les écarts de température brutaux, qui les fragilisent.

Quand ils ont le choix, ils préfèrent un habitat de type tropical : une petite maison de bois, sans fenêtres si possible, équipée d'une réserve d'huile essentielle, et qu'il décore d'une bougie odorante.

Ci-dessus, Amboine, un Glüm indonésien en voie de disparition, nous présente sa petite maison, ouverte sur le jardin, qui lui rappelle son île natale.

En voyage, les Glüms privilégient un habitat fonctionnel et mobile, au risque de donner l'impression de vivre dans un soutien-gorge en noix de coco.

Ci-contre, un couple de touristes Glüms sort de sa caravane sac à mains.

Les Glüms des marais habitent des maisons à leur image : tout en hauteur et en confort.

Ce sont généralement des tubes faits de bambous des marais, doublées à l'intérieur pour les Glüms douillets. 

Ci-contre, un Glüm des marais en Acacia réalise qu'il a encore oublié les clés de son tube : tant pis, c'est une bonne excuse pour retrouver les copains au bar.

«　Le Glüm est le bon côté de l'homme　» (Alain Kinkelfraut – Philosophe nomade)

«　Les Glüms sont, à ce jour, la seule forme d'humanité non névrosée　»  (Frigmund Seud – Psychanalyste orphelin)

«　Le Glüm, c'est le défenseur de demain : pas de bras, pour éviter les fautes, et des jambes à l'envers, pour défendre en avançant　» (Jean Chimel-Quélar – Visionnaire du football)

«　J'aurais voulu être un Glüm　» (Tyrié Hyren – Handballeur honteux)

«　Le Glüm est une sublimation d'amour　inconditionnel, dans le creuset du mystère originel » (Selmar Furo, Psychiatre Marseillais)

«Quand un Glüm parle, on l'entend sourire, et c'est çà qu'on lui demande» (M.C.C. – Directrice d'Antenne – France Bleue)

«C'est sûr qu'avec son physique, un Glüm peut faire de la radio, mais alors en braille, pour les non voyants» (Riton la Science - Animateur de radio locale)

Le «Swing Glüm», c'est le nom d'un club de jazz, d'un club échangiste, d'un club de golf, ou d'une bulle pour faire des trucs avec la bouche, pardon d'un truc pour faire des bulles avec la bouche ? (T. Arsidon -Animateur de blind tests tard le soir)

"Les Glüms se foutent du monde, avec eux c'est Noël tous les jours" (Raymond Brutal - Père Noël aux Galeries Lafayette)

Et vous, qu'en dites-vous ?

Des commentaires ? Un vécu personnel réel ou imaginé avec un Glüm ? N'hésitez-pas à enrichir la légende !

Créatures issues du coeur du bois, les Glüms ont naturellement conclu un pacte d'alliance avec la forêt : l'âme collective des végétaux, les fées, les elfes et les nymphes logeant dans les racines et les cavités naturelles, n'ont aucun secret pour eux, qui connaissaient le mystérieux langage du vivant « insensé » (pour les hommes) : le bavardage des feuilles, la caresse taquine de l'eau sur les rochers d'un torrent, la colère du vent contre tout ce qui est debout, sont autant de messages clairs et lisibles pour eux, sur les temps vécus, et sur ceux à venir.

Pour les Glüms, l'univers est un arbre-monde (un frêne) auquel les hommes ont accroché leur civilisation.

Dans leur forme de pensée, les villes des hommes sont des sortes de verrues, des chancres de matière morte, qui empêchent l'arbre-monde de respirer.

Pour les Glüms, et en vertu de ses propriétés et de son usage, chaque plante est mise en relation avec l'un des treize mois lunaires (douze plus celui supplémentaire car le calendrier lunaire calcule différemment le nombre de jours) qui lui ressemble symboliquement.

Le cycle calendaire des végétaux débute par un jour vide, le 23 décembre, connu également dans le monde des hommes sous le nom de "jour de la pierre brute". Le gui était rituellement cueilli avec une faucille d'or à cette date précise.

Dans ce calendrier végétal, la plante associée au jour de naissance est plus qu'un simple "signe zodiacal" influant sur le tempérament et déterminant les lignes directrices de l'existence d'un Glüm : elle devient une sorte de gardienne, d'âme végétale, de génie protecteur à considérer comme un ami, auquel il raconte ses rêves et ses soucis, et auprès duquel il cherche un certain réconfort, une aide ou un conseil, lorsqu'il se sent abattu ou dépressif et qu'il a besoin de force, de soulagement ou d'une pincée de chance...

La rubrique "spritualité" du blog des Glüms va s'enrichir au fur et à mesure de nos recherches. Son prochain article sera consacré aux arbres de l'astrologie glümnique, et vous proposera un petit jeu presque innocent, pour vous permettre de découvrir quel est votre arbre.

Le point de repaire secret des amoureux du bois, des créateurs, des sculpteurs, et des Glüms, c'est l'atelier de l'Arbre à Pluie, rue Paul Verlaine à Lançon.

Les Glüms ne le disent pas trop fort, vu qu'ils sont muets, et qu'ils ont peur des paparazzi...

Mais bon, comme c'est vous, pour y aller, C'EST ICI

Quand des glüms se rencontrent, ils ont de fortes chances de se mettre à chanter, à l'unisson et en silence.

Les choeurs de Glüms, vibrants d'émotion partagée, sont d'une poésie palpable, perceptible même par un humain.